Lucas Pinaud perçoit son rôle d’ambassadeur auprès de la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires comme un vecteur d’actions humanistes. Le prolongement de sa posture de chef d’entreprise dans un Groupement œuvrant à la construction d’un avenir plus solidaire et engagé.
Se nourrir de nouveaux défis et d’interactions humaines
Voici le secret de Lucas Pinaud pour continuer de grandir professionnellement et personnellement. À cinquante ans, il a l’expression d’un Mousquetaire accompli, épanoui dans son tiers temps et confiant dans ses affaires. « La finalité est de transmettre cette richesse en aidant les autres à s’accomplir. Si le Groupement ne m’offrait pas cette possibilité, sans doute n’aurais-je jamais été adhérent », assure-t-il. À la Teste-de-Buch, près d’Arcachon, plusieurs de ses collaborateurs sont devenus directeurs avec l’ambition de reprendre un point de vente. « C’est une preuve supplémentaire qu’avec de la volonté tout est possible chez les Mousquetaires. » C’est cette même volonté qui l’a poussé à quitter sa zone de confort en devenant administrateur à la Direction financière d’Agromousquetaires. Une mission d’autant plus complexe au vu du contexte économique. « Telles des horloges suisses, nous fournissons avec précision des chiffres relatifs aux 57 unités de production permettant de prendre des décisions stratégiques. C’est en s’aventurant sur des terrains risqués que nous apprenons sur nous-même et progressons. ».
Une part d’incertitude et d’audace
S’il est un conseil à donner aux futurs ambassadeurs : « Prendre plaisir à écouter les histoires des autres », insiste Lucas. Celles des jeunes entrepreneurs le replongent parfois à ses débuts. « C’est une décision lourde, avec beaucoup d’interrogations au démarrage », se souvient l’ancien financier. Avant de rejoindre le Groupement, Karine, son épouse, a été restauratrice puis commerçante. « Nous avons découvert Intermarché par le biais d’un ancien camarade d’école de commerce, devenu adhérent. Des réunions d’information nous ont permis de mieux connaître cette enseigne qui nous évoquait beaucoup de choses, mais dont l’univers nous était relativement inconnu. » La solidité du système coopératif, des possibilités d’acquisition de magasin ou encore la possibilité d’exercer une mission de tiers temps les convainc de se lancer dans l’aventure. « Il y a toujours une part d’incertitude et d’audace, mais la persévérance est en chaque chef d’entreprise. »
En 2007, Karine et Lucas font l’acquisition d’un point de vente à Saint-Symphorien, dans le sud de la Gironde. Ils y resteront huit ans après l’avoir agrandi. « Nous avions besoin d’un nouveau défi. Le rachat de l’Intermarché de la Teste-de-Buch et d’une friche commerciale, en était un. Nous avons rasé la totalité des murs pour repartir d’une page blanche. » L’Intermarché voit le jour en 2017 dans l’air du temps, donc en adéquation avec les attentes des consommateurs. « C’est l’aboutissement de notre parcours de Mousquetaires. »
À l’écoute de nouveaux créateurs d’entreprise
Ses convictions trouvent une résonance auprès de la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires. Celle-ci lui propose en 2022 de prendre part localement à des actions de proximité en tant qu’ambassadeur pour la région Sud-Ouest. « J’interviens notamment comme jury lors des concours Coup de Pouce organisés par la Fondation en partenariat avec des grandes écoles. Ils s’adressent à des créateurs de start-up en phase de démarrage qui ont besoin d’aide pour franchir un cap décisif. » Lucas participe également à des sessions au sein du Club des Entrepreneurs – un dispositif d’accompagnement sur mesure pour encourager la création d’entreprise ou pour accélérer la croissance. Avec sept autres ambassadeurs, il promeut les actions de la Fondation (soutien des Sauveteurs en mer, Pasteurdon pour la sécurité alimentaire, etc.), participant ainsi à son rayonnement sur les territoires
Il y a toujours une part d’incertitude et d’audace, mais la persévérance est en chaque chef d’entreprise.
La force du collectif
« Cette peur qui nous envahit chaque fois que nous sautons dans l’inconnu est tout à fait légitime. Elle nous permet d’éviter des pièges et de se mettre en danger », estime Lucas. L’enthousiasme, l’énergie et la solidarité du Groupement lui ont été, dès le départ, d’un grand soutien.
« Face à divers sinistres, dont les incendies survenus l’été dernier en Gironde, remonter la pente aurait été bien difficile sans cette force du collectif. Le tiers temps aide à prendre de la hauteur et à trouver des solutions à des problématiques auxquelles des collègues ont probablement été confrontées », conclut le commerçant, industriel et ambassadeur auprès de la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires.