En février dernier, Intermarché et la start-up « Né d’une seule ferme » profitaient du Salon de l’Agriculture pour annoncer leur partenariat. Objectif : fabriquer des yaourts directement sur des exploitations laitières pour proposer une activité complémentaire rémunératrice aux producteurs de lait, mais aussi prôner la qualité des produits fermiers et une parfaite traçabilité. Après plusieurs mois de travail, les premiers yaourts « Né d’une seule ferme » sont arrivés dans une centaine de magasins Intermarché depuis le 29 juin dernier.
Un yaourt avant tout engagé …
Partant du constat que la filière lait connaît de profondes mutations qui mettent à mal la pérennité des exploitations, André Bonnard, éleveur laitier et ingénieur agricole, a imaginé le concept « Né d’une seule ferme ». L’objectif : faire de la chaîne de valeur agroalimentaire un écosystème durable et résilient qui recrée du lien entre le consommateur et le producteur. En effet, le yaourt « Né d’une seule ferme » est directement produit sur les exploitations laitières grâce à une « yaourterie » branchée au tank à lait. Une fois les yaourts prêts, ils sont acheminés dans les points de vente Intermarché. Ce circuit-court permet une parfaite traçabilité du produit : de la ferme au distributeur.
Ce projet souhaite mettre à disposition des solutions innovantes et performantes pour permettre aux éleveurs laitiers d’optimiser leur rentabilité sur le long terme et de valoriser leur savoir-faire. Comme son nom l’indique, le lait de chaque pot de yaourt « Né d’une seule ferme » provient d’une seule et unique exploitation. Un Code 2D, présent sur l’opercule, renvoie vers une page internet sur laquelle chaque éleveur raconte son histoire, explique ses pratiques et son territoire.
« Né d’une seule ferme » achète directement les yaourts au producteur, et cela correspond à une valorisation du lait transformé de 550 € /1 000 l pour 52 000 litres annuels transformés.
… Mais aussi goûtu et accessible !
Ces yaourts sont fabriqués seulement avec du lait entier, sans additif et sans poudre de lait. La recette est aussi courte que naturelle. Au-delà du yaourt nature et sucré, la gamme se compose de plusieurs parfums : vanille, citron, fraise et myrtille. Vendus par lot de quatre à un prix moyen de 2,16 €, les yaourts « Né d’une seule ferme » proposent un très bon rapport qualité-prix.
Un projet d’avenir
À date, deux fermes possèdent une yaourterie. La première se situe en Haute-Marne (52) dans le village de Cusey, la seconde à Longes dans le Rhône (69). L’exploitation de Cusey livrera 60 points de vente Intermarché et celle de Longes aura la capacité de livrer 65 magasins.
La jeune entreprise ambitionne, à court terme, de déployer quinze yaourteries sur le territoire français fin 2020, puis 40 pour l’année prochaine, pour finalement atteindre 90 yaourteries en fonctionnement dans deux ans. À ce rythme, les premiers yaourts devraient arriver en Ile-de-France en fin d’année.
Ces dernières années, la filière laitière française a dû faire face à une crise sans précédent. Les acteurs du secteur se sont donc mobilisés aux côtés des producteurs concernés. Grâce à son modèle Producteurs & Commerçants, Intermarché mène ce combat en revalorisant le prix d’achat du lait, en imaginant de nouvelles marques citoyennes mais aussi en s’associant à des initiatives innovantes comme « Né d’une seule ferme ». Nous sommes donc très fiers d’encourager et d’accompagner le projet de la start-up « Né d’une seule ferme » en signant un contrat de partenariat avec elle pendant trois ans. Avec un point de vente tous les 17 km, nous souhaitons mettre à profit notre maillage territorial très dense pour permettre à ce projet de se développer et se pérenniser
Indique Stéphane de Fontenay, en charge du commerce des enseignes Intermarché et Netto.