3 février 2020

Intermarché et SOIGNON s’engagent pour la filière caprine grande oubliée de l’an I des États Généraux de l’Alimentation

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La filière caprine fait aujourd’hui face à deux grands défis :

  • S’inscrire dans la dynamique des États Généraux de l’Alimentation afin de revaloriser le prix du lait de chèvre français à hauteur de la hausse des coûts de production dans les élevages ;
  • Reconquérir des volumes suite à deux sécheresses consécutives et en prévision des nombreux départs en retraite à venir chez les producteurs, alors que la consommation des produits au lait de chèvre français est dynamique.

Dès le mois de novembre, la Fédération Nationale des Éleveurs de Chèvres (FNEC) a « tiré la sonnette d’alarme » sur la situation dramatique des éleveurs et de la filière.

C’est pourquoi, premier binôme distributeur/industriel coopératif à s’inscrire dans la dynamique des EGA pour la filière caprine, Intermarché/Netto et Eurial, branche lait d’Agrial s’engagent sur une revalorisation des prix d’achat du lait de chèvre français et appellent, au côté de la Fédération Nationale des Éleveurs de Chèvres, à plus de transparence.

Intermarché/Netto et Eurial, branche lait d’Agrial concluent donc un accord inédit, qui engage Intermarché/Netto sur une hausse des prix d’achat du fromage de chèvre français de marque nationale SOIGNON et des produits de marque distributeur d’origine France de l’enseigne, qui permettra à Eurial, branche lait d’Agrial de revaloriser le prix du lait aux producteurs à hauteur de 749€/1000L pour les volumes concernés par la marque SOIGNON en France, toutes primes comprises. De son côté, la Coopérative Agrial reversera l’intégralité des hausses consenties à ses 600 éleveurs adhérents.

Pour Jacky Salingardes, éleveur de chèvres et Président de la FNEC « À l’œuvre depuis plusieurs mois pour sensibiliser les enseignes de la distribution et les pouvoirs publics sur la situation de la filière caprine, la FNEC se félicite qu’Intermarché ait donné le ton avec la signature de cet accord permettant au leader du marché du fromage de chèvre de donner une perspective positive à la filière caprine. J’attends maintenant que les autres enseignes de la distribution suivent le même chemin. En effet, c’est une première marche nécessaire pour atteindre notre objectif de prix moyen annuel de 790 € / 1000 L pour produire un lait de qualité « origine France » en accord avec les attentes sociétales ».

Pour Mickael Lamy, éleveur caprin et Président du métier lait de chèvre d’Agrial « La filière caprine est à un tournant de son histoire :  alors que la collecte française peine à répondre à la demande des consommateurs en fromage de qualité d’origine française, nous devons pouvoir assurer à nos éleveurs une rémunération à la hauteur de l’astreinte de notre métier et de nos coûts de production. L’ensemble des parties prenantes de la filière doit donc se répartir la valeur en ce sens pour attirer de futurs éleveurs. Cet accord est une première étape pour atteindre cet objectif. Je lance un appel pour que cette prise de conscience d’Intermarché fasse écho chez l’ensemble des acteurs de la distribution. »

Impliqués depuis le lancement des EGA auprès des producteurs de lait de vache, nous élargissons nos engagements en faveur du monde agricoles en acceptant une hausse des prix d’achat pour la filière caprine. Intermarché est le premier distributeur à affirmer son soutien à cette filière souvent méconnue et en difficulté, avec une démarche de partage de la valeur au profit des producteurs. Nous manifestons une nouvelle fois notre volonté de construire un modèle plus pérenne et transparent, où tous les acteurs prennent leurs responsabilités

Thierry Cotillard,
Président d’Intermarché et Netto